Eh tu veut de moi ? [PV : Célestia et LIBRE ! ]

Alors que la nuit tombait sur Morgana une jeune hybride avançait entre les tombes du cimetières. Elle aurait pu être prise pour une ange, si elle ne portait pas une tenue de soubrette. Elle porte une robe de servante noir et blanche avec de la dentelle et un tablier ( à la taille) blanc. Elle a des bas blancs, celui de gauche est toujours bien en place et plus haut que son genoux, tandis que l'autre tombe négligement sur sa cheville. Elle porte des souliers vernis noirs. Pour finir, elle a une chaîne autour du cou, reliée à une laisse, qui traîne par terre. D'un côté, elle est belle. De l'autre, elle est prisonnière. Pourtant, personne ne tient la laisse. Son visage affiche un sourire triste, un petit sourire qui donne à la demoiselle un air dérangé. Elle n'est pas folle, juste morte. Pas vraiment morte mais son regard est vide, inexpressif même si elle sourit. Ses yeux pétillaient, autrefois. Ses oreilles de chats blanches, sont rabaissées sur sa tête. Elle ne parle pas. Elle semble seule. Elle s'arrête brusquement devant une tombe. Elle s'agenouille, se fichant de salir ses magnifiques bas blancs. Ses mains se rejoignent, en un signe de prière. Elle murmure alors, d'une voix faible mais tellement vivante ! Sa voix exprime une douleur, une rancoeur et une tristesse qui va droit au coeur. Ecoutez-la :
"Maîtresse...Vous me manquez. Sans vous, l'existence est fade. J'ai fuie le refuge, je ne voulais pas terminer avec un humain autre que vous. Je ne suis pas une rebelle mais je ne veux pas vous trahir... Si vous saviez comme je m'en veux ! C'est ma faute ! Cela n'aurait jamais dû arrivé ! J'aurais dû être là ! Je suis désolée. Je songe à rejoindre la chef des rebelles, on m'a dit qu'elle offrait l'asile aux dociles repentants. Je vous serais toujours fidèle et je respecterais donc ma promesse, je vivrais. "
L'hybride, se redressa, épousta ses bas et s'éloigna de la tombe. Elle heurta de plein fouet quelqu'un. Elle fut propulsée au sol. Elle se releva à l'aide de ses mains et se frotta la tête douloureusement. Elle se demandais bien qui était la personne qu'elle avait renversée et ses yeux s'écarquillèrent en constatant qu'elle avait heurter, la grande Chef. Célestia Brook, la Princesse des Bêtes. Immédiatement, la demoiselle s'inclina et regardant la femme dans les yeux, parla :
"Princesse ! Je suis désolée... Je vous en prie, acceptez mes plates excuses !"

Célestia en avait assez d'être enfermée dans sa grande demeure! Bon, enfermée,n'est peut-être pas le mot exact mais il n'empêche qu'elle avait besoin de sortir. Elle n'en pouvait plus d'être entre quatre murs. Elle réfléchit à l'endroit ou elle pourrait aller et pensa immédiatement au cimetière. C'est là-bas qu'elle avait croisée Luna...Elle quitta le fauteuil ou elle était installée et alla tout d'abord dans sa chambre. Etant encore en pyjama, elle ouvre son armoire en quête de fringues. D'humeur mauvaise,elle choisit une robe noire de style gothique(là),des bottes à talons compensées(ici)ainsi qu'un slim enfilé sous le robe et une paire de mitaine noir et argenté. Pour terminer,elle se maquilla, mascara, crayon, rouge à lèvres, tout y passa, en noir bien entendu. Elle choisit de laisser sa tignasse blanche détachée. Maintenant qu'elle était prête, elle quitta son manoir. Elle n'avait pas pris d'arme pour une fois mais même sans, elle se savait capable de se défendre. Ses pas la menèrent loin, ils la menèrent au cimetière. Bien que c'était sa destination de départ. Elle s'avança sur le fin sentier de terre, qui sillonait les entres-tombes et marcha d'un pas lent. Sauf que...Bam ! Quelqu'un venait de lui rentrer dedans ! Si Célestia resta droite et dedans, le quelqu'un, lui, avait été propulsé au sol. Cél' baissa les yeux vers lui...Et constata que c'était une fille, blonde. Une Neko. Petite. Trop petite, pour traîner seule. La petite Neko se releva toute seule, et elle sembla très surprise en se rendant de compte que Célestia était en face d'elle. Elle s'inclina, au plus grand malheur de l'Okami.
-Princesse ! Je suis désolée... Je vous en prie, acceptez mes plates excuses !
Célestia soupira, bruyamment. Elle détestait se faire appeler ainsi.
-Je te pardonne. Si tu m'appelle Célestia et que tu me tutoie. Enchantée, gamine. Comment tu t'appelle ?
On vous va jamais dit que Célestia était associable ?